Coup de projecteur sur une femme aux cheveux tirés. Paniquée, en proie à un assassin que le public ne voit pas, elle s’effondre. Cinq comédiens vous entraînent alors dans la vie animée d’un cabaret à l’ambiance de Buenos Aires où la jeune femme côtoie des musiciens un peu gangsters. Les relations se compliquent et se révèlent lorsqu’un coffre-fort, attisant les convoitises fait son apparition. Le piano explose, les chapeaux flambent, les éventails s’embrasent, ici le feu est arme de séduction, poudre aux yeux et pluie d’étoiles.
La compagnie Bilbobasso continue avec ce « POLAR », au carrefour entre le roman noir, le cinéma muet et le théâtre de rue à interroger et approfondir l’alliance du Tango Argentin, de la musique et de l’art du feu dans la rue comme vecteur d’images poétiques fortes et d’émotions brutes.